Du mentalisme, du théâtre, des lectures, Charles Berling, Leila Slimani, Alain Hanel, Juan Carmona… Avec l’arrivée du printemps, l’Institut français de Marrakech a décidé de nous gâter et c’est tant mieux. En avant-goût, voici une sélection de cinq événements à ne pas manquer d’ici le mois d’avril.

 

 

 

«Évidences inconnues», à la croisée de la magie et du… mentalisme !

Ou quand l’impossible devient possible ! Spectacle rompu aux festivals de rue, «Évidences inconnues», de Kurt Derney et Joris Vanvinckenroye, est une perle rare. Ou un ovni scénique, c’est selon. À la croisée de la magie et du mentalisme, il donne à voir des expériences toutes aussi invraisemblables que ludiques. Plongé dans ce mélange des genres, le public ne peut que s’évader et céder peu à peu devant la puissance des coïncidences et le talent de l’illusionniste et du contrebassiste qui l’accompagne. Un vrai bonheur pour qui aime les spectacles déroutants et interactifs !

Par la Cie Rode Boom, le 2 mars 2020, à la salle Leila Alaoui. Durée, 1h20. Dès 12 ans. Tarifs : 50 dhs (réduit), 100 dhs (plein). Billetterie disponible à l’Institut.

 

 

Les mots de Christine Taubira dans la bouche de Charles Berling

Grand acteur français («Ridicule», «L’heure d’été», «Une affaire de goût», etc.), Charles Berling est également un excellent orateur. Et ça, vous allez pouvoir l’apprécier en chair et en os, sur les planches de l’IFM, à l’occasion de sa venue en mars à Marrakech pour une lecture d’extraits choisis du livre «Nuit d’épine » (éd. Plon) de Christiane Taubira. Dans ce roman, l’ancienne ministre de la Justice déroule ses multiples fragments de vie, de sa jeunesse à Cayenne aux moments les plus décisifs de sa carrière politique.

Pour apporter encore plus de magie à cet événement, Charles Berling sera accompagné au piano par l’artiste monégasque d’origine sri-lankaise Shani Diluka. À noter qu’à cette occasion, des films de Charles Berling seront diffusés à l’Institut ainsi qu’à l’ESAV de Marrakech.

Lecture de «Nuit d’épine», par Charles Berling et Shani Diluka, le 9 mars 2020. Lieu et tarifs à déterminer. Billetterie à l’Institut.

 

 

Du flamenco et du jazz en fusion avec le guitariste Juan Carmona

Pour clôturer l’hiver en mode «chaleur» sur les planches de l’Institut, rien de tel qu’un peu de flamenco. Surtout quand il s’agit d’un certain… Juan Carmona. Guitariste français d’origine andalouse nommé à plusieurs reprises aux Latin Grammy Awards, il est aujourd’hui plébiscité par les plus grandes figures du duende et les amateurs du genre qui succombent tous à l’écoute de ses compositions, vagabondant entre le flamenco traditionnel de Jerez et le jazz moderne. Ajoutons à cette fusion atypique un sens de l’improvisation accru et vous voilà assurés de passer une soirée musicale des plus agréables.

Concert de Juan Carmona, le 10 mars 2020 à 19h30, à la salle Leila Alaoui. Tout public. Tarifs : 50 dhs (réduit), 100 dhs (plein). Billetterie à l’Institut.

 

 

Leila Slimani en invitée d’honneur du festival du livre de Marrakech

A l’occasion de la 5e édition du Festival du livre de Marrakech, de nombreux grands écrivains vont venir à la rencontre du public. Parmi eux, Leila Slimani qui interviendra en qualité d’invitée d’honneur. La lauréate du prix Goncourt 2016 pour son roman «Chanson Douce» viendra notamment présenter son dernier ouvrage, «Le pays des autres», le premier épisode d’une trilogie familiale. Mais plusieurs rendez-vous autour de sa présence sont prévus, dont une table ronde qui aura lieu le dimanche 29 mars à la CCI, au cours de laquelle Leila Slimani et d’autres artistes débattront sur la richesse du plurilinguisme ainsi que sur les enjeux linguistiques africains.

Table ronde avec Leila Slimani, le 29 mars à 11h, à la CCI de Marrakech. Entrée libre.

 

 

De retour au pays, Alain Hanel expose ses photographies de scène

Enfant de Rabat aujourd’hui installé sur la Côte d’Azur, le photographe Alain Hanel est de retour sur sa terre natale à travers une exposition retraçant près de cinq décennies de carrière passées à «shooter» les arts de la scène dans le monde entier. La danse, bien sûr, mais pas seulement. L’opéra, la musique et le cirque sont également devenus des sujets de prédilection pour ce photographe qui capte le mouvement et révèle l’excellence comme peu savent le faire. Si on ajoute à cela un sens inouï de la lumière et de la grâce, c’est plié : cette expo est immanquable !

Du 10 mars au 4 avril, dans le Hall de l’Institut. Entrée libre.