L’observatoire de l’Oukaïmeden, un peu plus près des étoiles…

Parmi les pollutions qui peuvent avoir un impact sur la santé et l’économie, il y a la pollution lumineuse. Moins connue, elle fait pourtant l’objet d’importantes recherches scientifiques. Les astrophysiciens de l’observatoire de l’Oukaïmeden envisagent de lancer le projet « Atlas Dark Sky », une première en Afrique du Nord, pour conserver la qualité du ciel en réduisant les nuisances lumineuses. « Combattre la pollution lumineuse contribuera à la sauvegarde de notre environnement, en réduisant la consommation énergétique, écrit notre amie Badra Berrissoule dans le quotidien « L’Économiste », ce qui diminuera la facture énergétique et réduira l’émission de CO2. Ce qui permettra aussi de préserver les nombreuses espèces animales nocturnes qui vivent dans la région. » Atlas Dark Sky propose, avec le soutien de l’université Cadi Ayyad, de créer la plus grande réserve de ciel étoilé du monde, qui couvrirait sur un rayon de 80 km le Parc national du Toubkal et le site de l’Oukaïmeden. Selon l’International Dark-Sky Association, « une réserve internationale de ciel étoilé est un territoire qui possède un ciel d’une qualité exceptionnelle et qui fait l’objet d’une protection à des fins scientifiques, éducatives, culturelles… » On n’en recense qu’une douzaine dans le monde. Outre son intérêt scientifique, la réserve de ciel étoilé de l’Oukaïmeden devrait développer un tourisme unique en son genre.

M.R.