Si les abeilles se meurent…

En 1997, le taux de mortalité des abeilles sur la planète était de 5 %. En 2017, il est passé à 30 %. Des statistiques inquiétantes, surtout si l’on se souvient de ce que disait déjà Einstein au XXe siècle : « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. Plus d’abeilles, plus de pollinisation, plus d’herbe, plus d’animaux, plus d’hommes… » Principal responsable du fléau, l’agriculture et l’emploi intempestif des pesticides. À Marrakech, un jeune diplômé en hôtellerie tourisme a fait de sa passion de la nature, et des abeilles en particulier, un métier. Il y a un an et demi, il installe deux ruches chez lui, et suit une formation d’apiculteur. « J’ai aujourd’hui une centaine de ruches, raconte Ahmed Abargh, et j’ai compris qu’en réalité ce sont les apiculteurs qui peuvent sauver les abeilles, et donc contribuer à leur échelle à la sauvegarde de l’humanité… » Ahmed installe ses ruches loin des espaces agricoles, –cinq transhumances par an-, là où les abeilles vont pouvoir polléniser amandiers, orangers, cactus, thym ou origan, sans devenir victimes des pesticides ravageurs. Pour l’instant, il vend son miel sur Internet, mais il a en projet d’ouvrir l’année prochaine une boutique à Marrakech, 100 % consacrée à la vente des produits de ses ruches.

 

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