Une immersion au rythme de l’Atlantique
En suivant les courbes sauvages de l’Atlantique, guidés par Aziz, sept amis ont rejoint à pied le village de pêcheurs d’Imsouane à la plage de Sidi Kaouki en six jours de marche, avant de conclure leur périple à Essaouira. Avec en mémoire le sable plein les chaussures, le sel sur la peau et la beauté brute des paysages du littoral atlantique marocain, Saïda revient sur ce voyage immersif, empreint de rencontres : celles des gens, de la nature et d’un territoire encore préservé.
En suivant les courbes sauvages de l’Atlantique, guidés par Aziz, Saïda et six de ses amis ont rallié à pied le village de pêcheurs d’Imsouane jusqu’à la plage de Sidi Kaouki, en six jours de marche, avant de conclure leur périple à Essaouira. Avec en mémoire le sable plein les chaussures, le sel sur la peau et la beauté brute des paysages du littoral atlantique marocain, Saïda revient sur ce voyage immersif, empreint de rencontres : celles de la nature, d’un territoire encore préservé et des habitants.
« Marrakech sert de point de départ — fidèle à sa réputation de base arrière vers le sud — et après trois heures de route en direction de la côte atlantique, nous atteignons une plage isolée près d’Imsouane. Aziz, notre guide, nous y attend avec le reste de l’équipe. Le groupe réuni, nos sacs chargés sur les dromadaires — compagnons discrets de la traversée que nous retrouverons chaque soir —, la randonnée peut enfin commencer.
Nos marches, parfois jusqu’à sept heures par jour, nous emportent le long de paysages d’une beauté à couper le souffle : des champs de fleurs sauvages, des falaises plongeant dans l’Atlantique, des plages isolées où nous pique-niquons avant de nous rafraîchir dans les vagues. Nous traversons des forêts d’arganiers centenaires, des collines verdoyantes, croisons des villages traditionnels accrochés à flanc de côte, et nous enfonçons dans des dunes balayées par un vent parfois impétueux, sculptant un décor toujours changeant. Et puis, déjà, Sidi Kaouki, notre destination finale. Ce soir-là, un sentiment d’accomplissement nous submerge lors de notre dernier apéritif, face à l’océan, avec nos têtes déjà pleines de souvenirs tout neufs et merveilleux. »
Le lendemain, conclut Saïda, « c’est le dur retour à la réalité, cependant bien atténué par une Essaouira vibrante et vivante, certes, mais aussi douce, avec ses ruelles animées, ses remparts battus par les embruns, son port et ses poissons grillés. Juste ce qu’il faut pour se dire qu’il ne s’agissait pas seulement d’une aventure physique mais également d’une expérience profondément humaine, à tout point de vue. À consommer sans modération. »
S.P.
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Ait Abdelouahed Abdelaziz (Aziz)
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