Une danse connectée au monde ! Et de 13 pour le festival On Marche, qui revient du 19 au 25 mars prochain. Une année qui devrait porter bonheur à ses projets, comme la future première école permanente des arts chorégraphiques, baptisée Nafass, qui devrait ouvrir ses portes à Marrakech à l’automne 2018. Autre bonne nouvelle, en 2020, la triennale “Danse l’Afrique Danse” posera ses valises dans la ville ocre. Porté par l’Institut français, cet événement met en lumière les travaux des jeunes chorégraphes depuis sa création en 1995. En attendant, rappelons que le festival de danse contemporaine On Marche n’est pas seulement un riche ballet de danseurs. L’objectif majeur est de donner quelques lettres de noblesse à une discipline encore trop peu valorisée au Maroc. C’est ainsi que les spectacles et les performances, entre danse, cirque, théâtre et parcours dansé, prennent place au cœur de l’espace public pour s’ouvrir au plus grand nombre. Une sorte de démocratisation. La touche “Taoufiq Izeddiou”. Le prolifique directeur de l’événement et de la Cie Anania est un chorégraphe de talent à l’origine d’œuvres qui ne cessent d’explorer les tensions entre tradition et modernité. Cœur sans corps, Clandestins CSC, Déserts désirs, ou Rev’Illusion en 2013, ses chorégraphies tournent avec succès en Afrique, au Moyen Orient, en Europe, en Amérique Latine et en Amérique du Nord. Partout dans le monde en fait. Alors facile d’imaginer déjà la valeur de la quinzaine de projets artistiques au programme cette année. Reste juste à savourer.