Pour la première fois en Afrique, c’est à Marrakech que l’art fair 1:54 prendra ses quartiers, dans les mythiques salons de la Mamounia. À la veille de cette édition marocaine, nous avons rencontré Touria El Glaoui, la fondatrice de cette foire dédiée à l’art africain. C’est à la très chic Somerset House qu’elle nous a reçue, dans son bureau londonien, là où la 1:54 a vu le jour. Rencontre.
Les 24 et 25 février, l’art fair la plus hype du moment prendra d’assaut les salons de la Mamounia. Porteuse d’un nom étendard, qui fait directement écho aux 54 pays constitutifs de l’Afrique, elle est totalement dédiée à l’art contemporain de ce continent. Créée il y a cinq ans par Touria El Glaoui, cette foire de référence a été lancée à Londres, avant de gagner New-York pour d’autres éditions. « À l’époque, il était encore trop tôt pour lancer une édition en Afrique », analyse Touria El Glaoui. Depuis, les choses ont changé. « En cinq ans, le marché de l’art a évolué – notamment grâce à cette foire– ; il fait désormais preuve d’un intérêt significatif envers l’art africain. Ce que j’ai toujours souhaité peut donc avoir lieu : faire une édition 1:54 en Afrique, dans le continent même que la foire représente. » Quant au choix de la ville rouge pour accueillir l’art fair, il s’explique aisément : « en terme de logistique et d’infrastructures, Marrakech dispose de tout ce qu’il faut pour héberger l’événement. D’autre part, la ville est en passe de devenir le hub de l’art contemporain en Afrique, ce qui fait d’elle le lieu idéal pour recevoir 1:54. » Au total, 17 galeries exposeront à La Mamounia, représentant en tout une soixantaine d’artistes (dont Mohamed Melehi, Abdoulaye Konaté, Mahi Binebine…) À ne rater sous aucun prétexte !