L’irrigation gagne du terrain

On le sait, l’agriculture fait travailler plus de la moitié de la population active dans la région. Essentiel. Alors les stratégies nationales visent sa modernisation. En ces temps de protection de l’environnement tous azimuts, il s’agit donc de développer une gestion rationnelle et durable des ressources en eau. Le pays compte déployer, dans la région, la reconversion de l’irrigation gravitaire à l’irrigation localisée sur 100.900 ha à l’horizon 2020. Un ensemble de projets est lancé pour 6,6 milliards de DH qui vont concerner quelque 90.000 agriculteurs. Dans ce sens, 500 ha dans les communes rurales de Saâda et Souihla sont équipés d’un récent système d’irrigation par goutte-à-goutte, inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. À Tamesloht maintenant, c’est un bassin de décantation de l’eau d’irrigation qui vient d’être mis en service. Objectif : irriguer 17.100 ha du secteur N’fis pour une économie d’eau de 30%.

Dans la région, il faut jongler avec certains handicaps : climat aride et semi-aride, pluviométrie et températures variables, surexploitation des ressources en eau souterraines, et déficit en eau de surface. Même si nos principaux barrages ont enregistré en ce début d’année un taux de remplissage de 86,5%, plus d’autre choix que d’éradiquer les mauvaises pratiques d’utilisation de l’eau dans son ensemble.

S.J.