Basée à Marrakech, Delight conçoit depuis 10 ans des événements somptueux à destination d’une clientèle exclusive et fortunée. Une réussite qui se mesure autant à l’exigence d’excellence qu’à l’audace de son patron, Brice Jakobowicz.
Au royaume marocain du raffinement et de la démesure, la perfection s’est peut-être trouvée un nom : Delight – Event Management. Derrière lui se cache en effet l’une des meilleures agences de conception d’évènements luxueux de tout le pays. Que ce soient pour des mariages, des anniversaires, des dîners de gala, des lancements de produits, à destination d’organismes institutionnels (Direction générale de la sûreté nationale, l’IGTM…), d’entreprises de renom (Porsche, Bentley, Van Cleef § Arpels, Cartier…) ou bien des clients privés parmi les plus fortunés du monde entier. Depuis sa création à Marrakech en 2011, cette société n’a eu de cesse de faire des projets qui lui sont confiés des joyaux au succès retentissant.
Et ça, Delight le doit avant tout à la rigueur de son patron, Brice Jakobowicz, qui a fait par le passé les beaux jours de chaînes hôtelières prestigieuses (Four Seasons, Mandarin Oriental, Dorchester Collection) où il opérait en qualité de responsable événementiel. Habitué à fréquenter une clientèle délicate et exclusive, ce père de famille parlant couramment de nombreuses langues, dont l’arabe, a ainsi beaucoup appris et réussi à se forger au Maroc, le pays où il est né, une réputation d’entrepreneur rompu à l’exigence de l’excellence. « Avec les années, reconnaît ce père de famille de 42 ans, j’ai développé avec mes équipes un savoir-faire unique et de très nombreuses compétences, qui nous permettent aujourd’hui de contrôler l’ensemble du processus créatif de très grands évènements. De la décoration à l’orientation culinaire, de la communication au catering, en passant par la logistique, la sono ou encore la scénographie, nous sommes capables d’accompagner n’importe quel client jusqu’au bout de son rêve, y compris dans les aspects les plus techniques.»
Et qu’importe si les exigences paraissent parfois déraisonnables ! A l’image du défilé Dior organisé au Palais Badi en 2019 devant 800 personnes, de l’audace, de la folie, l’équipe de Delight n’en manque pas et c’est pourquoi, il est aujourd’hui bien difficile de compter les soirées magiques qu’elle a pu produire dans les plus beaux palaces de la cité ocre (Royal Mansour, la Mamounia, l’Amanjena…), quand ce n’est pas à Casablanca, à Fès, aux portes du Sahara ou bien encore à Milan, Vienne, Paris, Dubaï et depuis peu, en Afrique de l’Ouest. Si sa notoriété lui a ouvert les portes des têtes couronnées, il n’est pas rare que Delight répondent à des demandes ministérielles, opère pour des marques de prestige, auxquelles viennent régulièrement s’ajouter des commandes pour des manifestations de notoriété internationale, telles que la COP 22, le prix Formula E, les conférences de la Fondation Lalla Salma ou encore le Festival International du Film de Marrakech. A chaque fois, « on grimpe d’une marche supplémentaire en matière de complexité et c’est ce défi qui me motive au quotidien », souligne fièrement Brice Jakobowicz. Et de détailler : « Notre approche chez Delight est celle du cousu-main, de l’authenticité, de l’éphémère. Pour chaque événement, chaque demande, on crée une nouvelle expérience, une nouvelle histoire, un nouveau tableau, qui éveillera tous les sens. En fait, on fait de la haute couture. On scénarise tout, comme un film, et ça, c’est possible car on se trouve au Maroc. Ce pays est un terrain de jeu unique, où l’on peut organiser des événements incroyables, au milieu des dunes ou dans des palais, avec un feu d’artifice, un orchestre philarmonique, avec 350 serveurs, des centaines d’artistes, des chefs étoilés en cuisine… Le tout, sous le soleil, en toute sécurité, et dans des délais de temps qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. »
Après 10 ans d’existence sur le marché marocain, la société Delight est arrivée aujourd’hui à maturité, au point qu’elle crée elle-même ses propres éléments de décoration et de scénographie, avec l’aide ô combien précieuse de l’artiste Ludovic Petit et de son équipe, forte d’une trentaine de personnes. De quoi envisager l’avenir avec une certaine sérénité ? « La pandémie nous a mis à l’état de mort clinique pendant plusieurs mois, rappelle le fondateur. Ce qui nous a sauvés, ce sont les projets à l’étranger, dans ces pays où toute l’économie s’est remise à travailler. J’espère qu’il en sera de même au Maroc en 2022 car on reçoit de très belles demandes et toutes témoignent d’un grand élan de liberté. »
Jérémy BEAUBET