95% de la population mondiale respire un air pollué selon le récent rapport de l’institut américain Health Effects Institute, et la pollution de l’air tue 7 millions de personnes par an selon l’OMS. Au Maroc, le coût de la dégradation de la qualité de l’air a atteint 9,7 milliards de DH en 2014, ce qui équivaut à 1,05% du PIB, selon la Banque mondiale. Un programme marocain a été lancé pour réduire la pollution qui résulte des industries et des moyens de transport notamment, et améliorer la qualité de l’air à l’horizon 2030. Pour renforcer le réseau de surveillance de la qualité de l’air, le programme prévoit, entre autres, d’équiper toutes les agglomérations de plus de 200.000 habitants de stations de mesure fixes –il y en a actuellement 29, il devrait y en avoir 81 en 2030-. Quant à la loi 11.03, relative à la prévention et la lutte contre la pollution atmosphérique susceptible de porter atteinte à la santé de l’homme, à la faune, au sol, au climat, au patrimoine culturel et à l’environnement en général, elle semble aujourd’hui obsolète et sera repensée. Le programme concerne actuellement 18 villes marocaines : Casablanca, Tadla, Azilal, Fès, Gharb Chrarda, Safi, El Jadida, Youssoufia, Tanger, Tétouan, Rabat, Salé, Temara, Marrakech, Essaouira, Benslimane, Khouribga et Settat.
M.R.