Il y a de la danse dans les sculptures d’Anne Jaeckin. Si elle est aujourd’hui une artiste accomplie, elle a été danseuse classique professionnelle de longues années. Et femme d’affaires aussi en ouvrant les salles “Les jardins de la forme” et en fondant la fédération française d’aérobic. Puis, elle rencontre le photographe, cinéaste, peintre et sculpteur, Just Jaeckin. Elle préfère alors peaufiner ses talents pour le dessin et la sculpture et ranger sa carrière sportive au placard. Mais les mouvements, les gestes, les torsions du corps, la grâce aussi persistent dans ses bronzes. Le saut de l’ange, le plongeon, l’équilibriste… ses sculptures survolent, bras et jambes tendus, dans une belle harmonie de volumes et de lumière. “Je n’ai plus besoin de photo ou de modèle aujourd’hui, j’ai tout dans la tête, le détail de chaque muscle” confie-t-elle. Un corps qu’elle façonne avec le bois, le ciment, l’acier, le papier japonais ou la feuille d’or. Anne Jaeckin s’essaye à toutes les matières.
Son travail est actuellement présenté à la So Art Galerie à Casablanca. Une exposition familiale puisqu’elle partage l’affiche avec son mari Just Jaeckin et leur fille, Julia, qui a reçu en héritage le talent de son photographe de père.
Leur atelier est à visiter sur rendez-vous
justjaeckin@me.com