Première école au Maroc de formation aux métiers du cinéma, l’ESAV –Ecole Supérieure des Arts Visuels– a ouvert ses portes à Marrakech en 2006. En treize ans d’existence, elle a acquis une solide réputation au niveau international. On ne compte plus les prix que ses étudiants ont reçus dans de nombreux festivals de cinéma, au Maroc et à l’étranger. « Mais ma plus grande fierté, est que l’école soit devenue un véritable lieu culturel dans la ville », confie Vincent Mellili, son fondateur et directeur.
Animé par la passion du 7ème Art depuis toujours, Vincent Mellili est né à Casablanca où il commence ses études au lycée Lyautey, avant de s’envoler pour Paris pour y décrocher une maîtrise en littérature et cinéma et suivre en parallèle une formation d’acteur. « Je suis tombé dans la marmite du cinéma très jeune, poursuit Vincent, et toute ma carrière s’est appuyée sur le 7ème Art, gestion de salles parisiennes, mise en place d’événements comme les nuits du cinéma… »
Retour au Maroc à la fin des années 90. Vincent prend la direction de l’Institut français de Marrakech où il crée un « comité des acteurs culturels de la ville » et initie des ateliers de formation artistique comme la danse contemporaine et, plus original, des ateliers d’écriture de scénarios de courts-métrages. « C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée de monter le projet de l’ESAV avec Suzanna Biederman, aujourd’hui disparue, et des personnalités de l’université Cadi Ayyad. »
Toujours animé par sa passion du cinéma, Vincent Mellili a une foule de projets pour « son » école. L’édition de CinéKech, un petit magazine sur la programmation cinématographique de la ville, trois nouveaux masters à la rentrée 2019, écriture de scénarios, communication et médias numériques, entrepreneuriat culturel. « Et ce qui me tient à cœur depuis toujours, une école d’acteurs, d’autant que les Marrakchis me la réclament depuis l’ouverture de l’ESAV. »
M.R.