Marrakech abrite l’université publique francophone la plus populaire d’Afrique du Nord. Alors Cadi Ayyad, qui réunit quatorze établissements dans quatre villes universitaires, connaît un engouement toujours plus important d’année en année. Et le président Abdellatif Miraoui n’y est pas étranger. À son programme : un perpétuel développement tous azimuts. Du réaménagement de campus déjà. La faculté des sciences Semlalia, branche du groupe, travaille à l’amélioration des zones de repos extérieures pour ses étudiants et termine ses plantations dans un grand jardin botanique, qui a pris place sur un espace jusque-là laissé à l’abandon. Tout près, le centre de mathématiques vient d’ouvrir ses portes pour réunir tous les chercheurs des différents laboratoires de l’établissement. Presque une ville dans la ville. En parallèle, se préparent un campus intégré sur 165 ha pour 60.000 étudiants à Tamansourt, une Cité de l’innovation à Marrakech et un projet de bibliothèque numérique.
Nouvelle ère digitale oblige, Cadi Ayyad a passé un accord avec Microsoft pour devenir une « smart university », où la Wi-Fi a été généralisée à tous les établissements. Autre innovation, les Moocs « maison » basés sur des cours massifs en accès libre, principalement destinés aux étudiants. Régulièrement cité dans les Top des meilleurs classements internationaux, l’établissement propose plus de 150 formations pluridisciplinaires, travaille à développer les mobilités et les échanges, structure ses recherches autour de l’énergie, de l’eau, du développement durable, des nouvelles technologies du tourisme et de l’agroalimentaire, des matériaux et de la mobilité urbaine. Enfin, pour soutenir ses 70.000 étudiants, l’université a mis en place un centre d’écoute, qui a d’ores et déjà permis à de nombreux jeunes de se sortir de très mauvaises passes.
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