Basée à Marrakech, Global Diasporas – Diasporas du Monde oeuvre à favoriser l’intégration des migrants subsahariens. Et ce, en valorisant leur patrimoine culturel et immatériel.
Déconstruire les préjugés qui prévalent encore largement sur les migrants. Au Maroc comme dans de nombreux pays d’Europe, le combat n’est pas gagné. Il s’annonce long et parsemé d’embûches mais Cécile Michiardi et Edward Martin veulent y croire. Il y a trois ans, ces deux amis se sont lancés à corps perdu dans cette aventure consistant à offrir «une réponse pérenne» aux migrants subsahariens, une population vulnérable dont l’intégration au Maroc est encore entravée par des barrières économiques, culturelles et sociales. «Nous partons de l’idée qu’ils ont plein de choses à apporter à la société marocaine. Il faut qu’ils arrivent à trouver leur place et ça passe par l’accès à la santé, au logement, à l’éducation, mais le plus important, au travail».
Grâce aux efforts de leur association, Global Diasporas – Diasporas du monde, et en accord avec la politique migratoire du Royaume, sept nouveaux arrivants en provenance d’Afrique subsaharienne ont ainsi pu intégrer ces derniers mois un centre d’apprentissage à Marrakech. Ivoiriens et Camerounais dans la grande majorité, ils bénéficient d’un toit, d’une bourse mensuelle et des transports en commun gratuits. «Il ne s’agit pas d’assistanat mais bien de leur permettre de pouvoir se consacrer pleinement à leur formation», note Cécile Michiardi, dont le souhait est «de renforcer encore plus cet axe en 2020, car c’est par le travail qu’ils obtiennent de l’autonomie». Toujours dans un souci de changer la perception sur l’immigration, Global Diasporas – Diasporas du monde est à l’initiative d’Afrikech, un marché valorisant l’art, l’artisanat et la cuisine des communautés subsahariennes.
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